Ce numéro accorde une large place aux doctorants et plus généralement aux « jeunes » chercheurs. Ils ont d’ailleurs participé à coordonner, pour trois d’entre eux, Mélodie Lherminez et Lauriane Verhoog en géographie et Merlin Lepori en science de l’information et de la communication, ce volume consacré aux « recherches sur et depuis l’océan Indien »
Les contributions qu’il comporte embrassent ainsi de nombreuses thématiques et réflexions autour des notions de territorialisation et de conceptualisation. Elles s’ancrent donc dans l’aire géographique de l’océan Indien. Ce numéro porte en son cœur la pluridisciplinarité, où les sciences de l’information et de la communication croisent la géographie, la littérature ou encore l’histoire ou la sociologie. Ce faisant il contribue et consolide l’identité de la revue, à l’intersection des sciences de la société.
Les articles retenus sont issus de divers séminaires menés à l’université de La Réunion depuis 2020. Ces séminaires, placés sous la houlette de Grégoire Molinatti (MCF en sciences de l’information et de la communication, LCF) et de Béatrice Moppert (MCF en géographie, OIES), se sont soit déroulés dans l’enceinte de l’UFR Lettres et Sciences Humaines, soit hors les murs. Ils sont donc portés conjointement par deux laboratoires : le LCF (Laboratoire de recherche sur les espaces Créoles et Francophones) et l’OIES (Océan Indien Espaces et Sociétés) avec comme caractéristique que ce sont les doctorants qui sont, accompagnés par des enseignants-chercheurs, à la manœuvre. Il s’est agi, en publiant des communications qui pour partie ont été faites durant ces séminaires, de permettre à ces chercheurs qu’ils soient en herbe ou qu’ils soient à quelque temps de la soutenance, de s’immerger dans le monde de la recherche en train de se faire, dans sa dimension éditoriale. Des chercheurs aguerris apportent aussi leur éclairage en participant à ce numéro spécial.
Le processus de collecte des articles, le jeu de lecture par un trio d’évaluateurs (un doctorant, un chercheur interne et un autre externe à l’Université de La Réunion), a duré environ une année. À cette fin, un comité scientifique ad hoc a été créé. Son rôle a consisté à :
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contacter les intervenants des différents séminaires pour un appel à contribution et définir un calendrier pour une parution au cours du dernier trimestre 2025,
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établir une grille relative aux critères de scientificité retenus pour une relecture critique des contributions et effectuer le travail de suivi en termes de corrections et autres modifications des auteurs.trices,
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participer à la rédaction collective d’une introduction du numéro thématique.
Outre les coordinateurs, les doctorant.e.s ou jeunes docteur.e.s qui se sont impliqué.e.s dans ce travail éditorial sont Elidio Araujo (OIES), Olympe Delahaye Loutrel (LCF), Quentin Rivière (OIES), Lauriane Verhoog (OIES). Les enseignants-chercheurs qui les ont également accompagnés sont : Cécile Do Hu (UCO Papeete), Fabrice Folio (OIES) Elisa Huet (LCF-DIRE), Bernard Idelson (LCF), Marie-Annick Lamy-Giner (OIES), Mylène Lebon-Eyquem (LCF), Gaëlle Lefer Sauvage (LCF), Valérie Magdelaine (LCF), Simon Ngono (LCF) et Christiane Rafidinarivo (LCF).
Cette démarche a ainsi pu permettre aux doctorants de s’exercer au travail d’évaluation de la qualité scientifique des propositions.
La publication dans la revue Carnets de recherche de l’océan Indien de ce projet à vocation formative répond ainsi à l’esprit qui anime les séminaires doctoraux des laboratoires LCF et OIES, dont la vocation première est de valoriser les travaux et parcours des doctorants.e.s.
Le comité de direction de la revue est heureux de cet aboutissement et sans doute accomplissement.
Cet important travail d’édition a été réalisé par l’équipe du BTCR que le comité de direction souhaite vivement remercier.
